Mon Premier Demi-Marathon: Un Test de Résilience Mentale!
3/25/20254 min temps de lecture


Il y a un peu plus de 7 mois, j’ai couru mon premier demi-marathon. J’ai toujours été une athlète, ayant joué au soccer à un niveau compétitif, alors je me suis dit que ce ne serait pas un gros défi. La course fait déjà partie de ma routine d'entraînement, et je me suis dit: "Je peux le faire."
Mais la vérité, c’est que je ne m’étais jamais entraînée spécifiquement pour un demi-marathon. Mes courses les plus longues faisaient environ 10 km, soit presque la moitié de la distance d’un demi. En termes de préparation, j’étais loin d’être prête. Pourtant, fidèle à moi-même, j’ai décidé de quand même accepter le défi. Je me suis inscrite à la course une semaine avant la compétition, et je ne voulais pas trop m’entraîner dans ce court laps de temps. Mon objectif était simplement de diminuer progressivement mes entraînements habituels pour arriver fraîche et prête à tout donner.
Jour de course
Le jour de la course est arrivé, et je me sentais plutôt bien. Je me suis levée tôt, j’ai conduit deux heures jusqu’au lieu de la course, et mon père était là avec moi, ce qui était génial. J’avais décidé de courir sans écouteurs, car je ne savais pas à quoi m’attendre et je voulais être dans l’ambiance, entendre les autres coureurs.
Dès le départ, l’adrénaline a pris le dessus. J’ai commencé tranquillement… enfin, beaucoup plus vite que je n’aurais dû! L’excitation m’a emportée. Les premiers kilomètres se sont bien passés: aucune douleur, aucun inconfort, juste une bonne énergie. Mais au fil des kilomètres, la réalité m’a rattrapée. Vers la moitié de la course, les choses se sont compliquées. C’était le vrai test. Jusqu’ici, je n’avais jamais parcouru 21,1 km en une seule fois.
La douleur a commencé à s’installer, surtout dans mes jambes. Elles semblaient à bout de forces. J’ai sérieusement pensé à abandonner. C’était vraiment, vraiment dur. Sans musique et sans repère pour gérer mon rythme, tout ce à quoi je pouvais penser, c’était l’inconfort. Mais une chose était sûre: je ne voulais pas abandonner. Mon objectif était de terminer la course, en courant toute la distance. J’ai donc décidé d’appliquer les outils de performance mentale que j’enseigne à mes clients.
Outils mentaux qui m’ont aidée
1. Dialogue interne
Dans ma tête, une petite voix me disait: "Ça fait trop mal" ou "Tu peux marcher un peu." Mais j’ai choisi de lui répondre avec des pensées plus utiles: "Tu es capable de plus que tu ne le crois" ou "Juste quelques pas de plus." Le discours intérieur positif a fait toute la différence, m’évitant de laisser les pensées négatives prendre le dessus. Cela m’a aussi permis de me concentrer sur ce que je pouvais contrôler.
2. Focalisation
Au lieu de penser à toute la distance qu’il me restait à parcourir, j’ai découpé la course en petits segments plus gérables. Je me suis concentrée sur chaque pas, en gardant un rythme constant. Quand je pensais à la douleur ou aux kilomètres restants, tout me semblait insurmontable. Mais en ramenant mon attention sur l’instant présent, en mettant simplement un pied devant l’autre, j’ai réussi à mieux gérer l’inconfort.
3. Distraction
Comme je ne visais pas un chrono précis, je me suis permis de penser à d’autres choses: des projets passés, des objectifs futurs, des souvenirs. J’ai donné à mon cerveau autre chose sur quoi se concentrer au lieu d’obséder sur la douleur dans mes jambes. Ça m’a vraiment aidée à tenir bon quand tout en moi voulait arrêter. Bien sûr, cette stratégie fonctionnait parce que je ne courais pas en mode compétition. Si j’avais été une coureuse de haut niveau, j’aurais dû me concentrer davantage sur ma technique et mon plan de course!
Ces stratégies mentales sont exactement celles que j’enseigne à mes clients pour les aider à utiliser leur esprit pour contrôler leur corps. C’est ça, la résilience: savoir comment continuer, même quand tout en nous crie d’arrêter.
L’arrivée
Quand j’ai franchi la ligne d’arrivée, j’étais complètement épuisée, mais dans le bon sens du terme. Je n’ai pas atteint le temps que j’espérais, j’ai terminé huit minutes plus lentement que prévu, mais ça m’était égal. Ce qui comptait, c’était d’avoir réussi. J’avais terminé la course. J’avais couru du début à la fin. Et j’avais surmonté la douleur pour atteindre mon objectif.
En y repensant, je réalise que mon objectif initial était peut-être un peu trop ambitieux pour un premier demi-marathon. Avec un entraînement plus spécifique, une meilleure alimentation et un repos adéquat, j’aurais probablement pu atteindre mon temps cible. Mais ça, ce sera pour la prochaine fois. L’essentiel, c’est que j’ai repoussé mes limites physiques et mentales. Cette expérience m’a sortie de ma zone de confort et m’a permis d’appliquer concrètement les stratégies mentales que j’enseigne. C’est une chose de parler de résilience mentale… c’en est une autre de la vivre.
Et vous, quel est votre prochain défi ?
Si vous avez un objectif physique ou un défi à relever et que vous ne savez pas comment y parvenir, je vous encourage à me contacter. Vous avez besoin d’un programme d’entraînement adapté ? J’ai un kinésiologue de confiance à vous recommander.
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